• 1. Éliminer la pauvreté sous toutes ses formes et partout dans le monde

  • 1.1
    D’ici à 2030, éliminer complètement l’extrême pauvreté dans le monde entier (s’entend actuellement du fait de vivre avec moins de 1,25 dollar des États‑Unis par jour).
  • 1.1.1
    Proportion de la population vivant au-dessous du seuil de pauvreté fixé au niveau international, par sexe, âge, situation dans l’emploi et lieu de résidence (zone urbaine/zone rurale).
  • 1.2
    D’ici à 2030, réduire de moitié au moins la proportion d’hommes, de femmes et d’enfants de tous âges souffrant d’une forme ou l’autre de pauvreté, telle que définie par chaque pays.
  • 1.2.1
    Proportion de la population vivant au-dessous du seuil national de pauvreté, par sexe et âge.
  • 1.2.2
    Proportion d’hommes, de femmes et d’enfants de tous âges vivant dans une situation de pauvreté sous toutes ses formes, telles que définies par chaque pays.
  • 1.3
    Mettre en place des systèmes et mesures de protection sociale pour tous, adaptés au contexte national, y compris des socles de protection sociale, et faire en sorte que, d’ici à 2030, une part importante des pauvres et des personnes vulnérables en bénéficient.
  • 1.3.1
    Proportion de la population bénéficiant de socles ou systèmes de protection sociale, par sexe et par groupe de population (enfants, chômeurs, personnes âgées, personnes handicapées, femmes enceintes et nouveau-nés, victimes d’un accident du travail, pauvres et personnes vulnérables).
  • 1.4
    D’ici à 2030, faire en sorte que tous les hommes et les femmes, en particulier les pauvres et les personnes vulnérables, aient les mêmes droits aux ressources économiques et qu’ils aient accès aux services de base, à la propriété foncière, au contrôle des terres et à d’autres formes de propriété, à l’héritage, aux ressources naturelles et à des nouvelles technologies et des services financiers adaptés à leurs besoins, y compris la microfinance.
  • 1.4.1
    Proportion de la population vivant dans des ménages ayant accès aux services de base.
  • 1.4.2
    Proportion de la population adulte totale qui dispose de la sécurité des droits fonciers a) de documents légalement authentifiés et b) qui considère que ses droits sur la terre sont sûrs, par sexe et par type.
  • 1.5
    D’ici à 2030, renforcer la résilience des pauvres et des personnes en situation vulnérable et réduire leur exposition aux phénomènes climatiques extrêmes et à d’autres chocs et catastrophes d’ordre économique, social ou environnemental et leur vulnérabilité.
  • 1.5.1
    Nombre de personnes décédées, disparues ou directement touchées lors de catastrophes, pour 100 000 personnes.
  • 1.5.2
    Pertes économiques directement attribuables à des catastrophes par rapport au produit intérieur brut mondial (PIB).
  • 1.5.3
    Nombre de pays ayant adopté et mis en place des stratégies nationales de réduction des risques de catastrophe, conformément au Cadre de Sendai pour la réduction des risques de catastrophe (2015‑2030).
  • 1.5.4
    Proportion d’administrations locales ayant adopté et mis en place des stratégies locales de réduction des risques de catastrophe, conformément aux stratégies suivies à l’échelle nationale.
  • 1.a
    Garantir une mobilisation importante de ressources provenant de sources multiples, y compris par le renforcement de la coopération pour le développement, afin de doter les pays en développement, en particulier les pays les moins avancés, de moyens adéquats et prévisibles de mettre en œuvre des programmes et politiques visant à mettre fin à la pauvreté sous toutes ses formes.
  • 1.a.1
    Total des dons d’aide publique au développement axés sur la réduction de la pauvreté, tous donateurs confondus, exprimé en proportion du revenu national brut du pays bénéficiaire.
  • 1.a.2
    Proportion des dépenses publiques totales affectée aux services essentiels (éducation, santé et protection sociale).
  • 1.b
    Mettre en place aux niveaux national, régional et international des cadres d’action viables, fondés sur des stratégies de développement favorables aux pauvres et soucieuses de la problématique hommes-femmes, afin d’accélérer l’investissement dans des mesures d’élimination de la pauvreté.
  • 1.b.1
    Dépenses sociales publiques favorables aux pauvres.
  • 10. Réduire les inégalités dans les pays et d’un pays à l’autre

  • 10.1
    D’ici à 2030, assurer progressivement et durablement une croissance des revenus des 40 pour cent de la population les plus pauvres à un rythme plus rapide que le revenu moyen national.
  • 10.1.1
    Taux de croissance des dépenses des ménages ou du revenu par habitant pour les 40 pour cent de la population les plus pauvres et pour l’ensemble de la population.
  • 10.2
    D’ici à 2030, autonomiser toutes les personnes et favoriser leur intégration sociale, économique et politique, indépendamment de leur âge, de leur sexe, de leur handicap, de leur race, de leur appartenance ethnique, de leurs origines, de leur religion ou de leur statut économique ou autre.
  • 10.2.1
    Proportion de personnes vivant avec moins de la moitié du revenu médian, par sexe, âge et situation au regard du handicap.
  • 10.3
    Assurer l’égalité des chances et réduire l’inégalité des résultats, notamment en éliminant les lois, politiques et pratiques discriminatoires et en encourageant l’adoption de lois, politiques et mesures adéquates en la matière.
  • 10.3.1
    Proportion de la population ayant déclaré avoir personnellement fait l’objet de discrimination ou de harcèlement au cours des 12 mois précédents pour des motifs interdits par le droit international des droits de l’homme.
  • 10.4
    Adopter des politiques, notamment sur les plans budgétaire, salarial et dans le domaine de la protection sociale, afin de parvenir progressivement à une plus grande égalité.
  • 10.4.1
    Part du travail dans le PIB.
  • 10.4.2
    Effet redistributif de la politique budgétaire.
  • 10.5
    Améliorer la réglementation et la surveillance des institutions et marchés financiers mondiaux et renforcer l’application des règles.
  • 10.5.1
    Indicateurs de solidité financière.
  • 10.6
    Faire en sorte que les pays en développement soient davantage représentés et entendus lors de la prise de décisions dans les institutions économiques et financières internationales, afin que celles-ci soient plus efficaces, crédibles, transparentes et légitimes.
  • 10.6.1
    Proportion de pays en développement qui sont membres d’organisations internationales et y disposent du droit de vote.
  • 10.7
    Faciliter la migration et la mobilité de façon ordonnée, sûre, régulière et responsable, notamment par la mise en œuvre de politiques migratoires planifiées et bien gérées.
  • 10.7.1
    Dépenses de recrutement à la charge du salarié en proportion de son revenu mensuel dans le pays de destination.
  • 10.7.2
    Nombre de pays dotés de politiques migratoires qui facilitent la migration et la mobilité de façon ordonnée, sûre, régulière et responsible.
  • 10.7.3
    Nombre de personnes décédées ou disparues lors de la migration vers une destination internationale.
  • 10.7.4
    Proportion de réfugiés dans la population, par pays d’origine.
  • 10.a
    Mettre en œuvre le principe d’un traitement spécial et différencié pour les pays en développement, en particulier les pays les moins avancés, conformément aux accords de l’Organisation mondiale du commerce.
  • 10.a.1
    Proportion de lignes tarifaires concernées par les importations en provenance des pays les moins avancés et des pays en développement bénéficiant d’une franchise de droits.
  • 10.b
    Stimuler l’aide publique au développement et les flux financiers, y compris les investissements étrangers directs, en faveur des États qui en ont le plus besoin, en particulier les pays les moins avancés, les pays d’Afrique, les petits États insulaires en développement et les pays en développement sans littoral, conformément à leurs plans et programmes nationaux.
  • 10.b.1
    Montant total des ressources allouées au développement, par pays bénéficiaire et donateur et type d’apport (aide publique au développement, investissement étranger direct et autres).
  • 10.c
    D’ici à 2030, faire baisser au-dessous de 3 pour cent les coûts de transaction des envois de fonds effectués par les migrants et éliminer les circuits d’envois de fonds dont les coûts sont supérieurs à 5 pour cent.
  • 10.c.1
    Coûts des envois de fonds en proportion du montant transféré.
  • 11. Faire en sorte que les villes et les établissements humains soient ouverts à tous, sûrs, résilients et durables

  • 11.1
    D’ici à 2030, assurer l’accès de tous à un logement et des services de base adéquats et sûrs, à un coût abordable, et assainir les quartiers de taudis.
  • 11.1.1
    Proportion de la population urbaine vivant dans des quartiers de taudis, des implantations sauvages ou des logements inadéquats.
  • 11.2
    D’ici à 2030, assurer l’accès de tous à des systèmes de transport sûrs, accessibles et viables, à un coût abordable, en améliorant la sécurité routière, notamment en développant les transports publics, une attention particulière devant être accordée aux besoins des personnes en situation vulnérable, des femmes, des enfants, des personnes handicapées et des personnes âgées.
  • 11.2.1
    Proportion de la population ayant aisément accès aux transports publics, par âge, sexe et situation au regard du handicap.
  • 11.3
    D’ici à 2030, renforcer l’urbanisation durable pour tous et les capacités de planification et de gestion participatives, intégrées et durables des établissements humains dans tous les pays.
  • 11.3.1
    Ratio entre le taux d’utilisation des terres et le taux de croissance démographique.
  • 11.3.2
    Proportion de villes dotées d’une structure de participation directe de la société civile à la gestion et à l’aménagement des villes, fonctionnant de façon régulière et démocratique.
  • 11.4
    Redoubler d’efforts pour protéger et préserver le patrimoine culturel et naturel mondial.
  • 11.4.1
    Dépenses totales par habitant consacrées à la préservation, à la protection et à la conservation de l’ensemble du patrimoine culturel et naturel, par source de financement (publique, privée), type de patrimoine (culturel, naturel) et niveau d’administration (national, régional et local/municipal).
  • 11.5
    D’ici à 2030, réduire nettement le nombre de personnes tuées et le nombre de personnes touchées par les catastrophes, y compris celles qui sont liées à l’eau, et réduire nettement la part du produit intérieur brut mondial représentée par les pertes économiques directement imputables à ces catastrophes, l’accent étant mis sur la protection des pauvres et des personnes en situation vulnérable.
  • 11.5.1
    Nombre de personnes décédées, disparues ou directement touchées lors de catastrophes, pour 100 000 personnes.
  • 11.5.2
    Pertes économiques directes mesurées par rapport au PIB mondial, dommages causés aux infrastructures critiques et nombre de perturbations des services de base résultant de catastrophes.
  • 11.6
    D’ici à 2030, réduire l’impact environnemental négatif des villes par habitant, y compris en accordant une attention particulière à la qualité de l’air et à la gestion, notamment municipale, des déchets.
  • 11.6.1
    Proportion de déchets municipaux solides collectés et gérés dans des installations contrôlées sur le total des déchets municipaux générés, par ville.
  • 11.6.2
    Niveau moyen annuel de particules fines (PM 2,5 et PM 10, par exemple) dans les villes, pondéré en fonction du nombre d’habitants.
  • 11.7
    D’ici à 2030, assurer l’accès de tous, en particulier des femmes et des enfants, des personnes âgées et des personnes handicapées, à des espaces verts et des espaces publics sûrs.
  • 11.7.1
    Proportion moyenne de la surface urbaine construite consacrée à des espaces publics, par sexe, âge et situation au regard du handicap.
  • 11.7.2
    Proportion de personnes victimes de harcèlement physique ou sexuel, par sexe, âge, situation au regard du handicap et lieu des faits (au cours des 12 mois précédents).
  • 11.a
    Favoriser l’établissement de liens économiques, sociaux et environnementaux positifs entre zones urbaines, périurbaines et rurales en renforçant la planification du développement à l’échelle nationale et régionale.
  • 11.a.1
    Nombre de pays ayant adopté une politique urbaine nationale ou un plan de développement régional qui a) tienne compte de la dynamique des populations, b) vise à l’équilibre du développement territorial et c) élargisse la marge de manœuvre budgétaire locale.
  • 11.b
    D’ici à 2020, accroître nettement le nombre de villes et d’établissements humains qui adoptent et mettent en œuvre des politiques et plans d’action intégrés en faveur de l’insertion de tous, de l’utilisation rationnelle des ressources, de l’adaptation aux effets des changements climatiques et de leur atténuation et de la résilience face aux catastrophes, et élaborer et mettre en œuvre, conformément au Cadre de Sendai pour la réduction des risques de catastrophe (2015‑2030), une gestion globale des risques de catastrophe à tous les niveaux.
  • 11.b.1
    Nombre de pays ayant adopté et mis en place des stratégies nationales de réduction des risques de catastrophe, conformément au Cadre de Sendai pour la réduction des risques de catastrophe (2015‑2030).
  • 11.b.2
    Proportion d’administrations locales ayant adopté et mis en place des stratégies locales de réduction des risques de catastrophe, conformément aux stratégies suivies à l’échelle nationale.
  • 11.c
    Aider les pays les moins avancés, y compris par une assistance financière et technique, à construire des bâtiments durables et résilients en utilisant des matériaux locaux.
  • 12. Établir des modes de consommation et de production durables

  • 12.1
    Mettre en œuvre le Cadre décennal de programmation concernant les modes de consommation et de production durables avec la participation de tous les pays, les pays développés montrant l’exemple en la matière, compte tenu du degré de développement et des capacités des pays en développement.
  • 12.1.1
    Nombre de pays élaborant, adoptant ou mettant en œuvre des politiques d’appui à la transition vers des modes de consommation et de production durables.
  • 12.2
    D’ici à 2030, parvenir à une gestion durable et à une utilisation rationnelle des ressources naturelles.
  • 12.2.1
    Empreinte matérielle, empreinte matérielle par habitant et empreinte matérielle par unité de PIB.
  • 12.2.2
    Consommation matérielle nationale, consommation matérielle nationale par habitant et consommation matérielle nationale par unité de PIB.
  • 12.3
    D’ici à 2030, réduire de moitié à l’échelle mondiale le volume de déchets alimentaires par habitant, au niveau de la distribution comme de la consommation, et diminuer les pertes de produits alimentaires tout au long des chaînes de production et d’approvisionnement, y compris les pertes après récolte.
  • 12.3.1
    a) Indice des pertes alimentaires ; b) indice du gaspillage alimentaire.
  • 12.4
    D’ici à 2020, parvenir à une gestion écologiquement rationnelle des produits chimiques et de tous les déchets tout au long de leur cycle de vie, conformément aux principes directeurs arrêtés à l’échelle internationale, et réduire nettement leur déversement dans l’air, l’eau et le sol, afin de minimiser leurs effets négatifs sur la santé et l’environnement.
  • 12.4.1
    Nombre de parties aux accords internationaux multilatéraux sur l’environnement relatifs aux substances chimiques et autres déchets dangereux ayant satisfait à leurs engagements et obligations en communiquant les informations requises par chaque accord.
  • 12.4.2
    a) Production de déchets dangereux par habitant et b) proportion de déchets dangereux traités, par type de traitement.
  • 12.5
    D’ici à 2030, réduire nettement la production de déchets par la prévention, la réduction, le recyclage et la réutilisation.
  • 12.5.1
    Taux de recyclage national, tonnes de matériaux recyclés.
  • 12.6
    Encourager les entreprises, en particulier les grandes entreprises et les sociétés transnationales, à adopter des pratiques viables et à intégrer dans les rapports qu’elles établissent des informations sur la viabilité.
  • 12.6.1
    Nombre d’entreprises qui publient des rapports sur le développement durable.
  • 12.7
    Promouvoir des pratiques durables dans le cadre de la passation des marchés publics, conformément aux politiques et priorités nationales.
  • 12.7.1
    Degré de mise en œuvre des politiques et plans d’action relatifs aux pratiques durables de passation des marchés publics.
  • 12.8
    D’ici à 2030, faire en sorte que toutes les personnes, partout dans le monde, aient les informations et connaissances nécessaires au développement durable et à un style de vie en harmonie avec la nature.
  • 12.8.1
    Degré d’intégration de i) l’éducation à la citoyenneté mondiale et ii) l’éducation au développement durable dans a) les politiques nationales d’éducation, b) les programmes d’enseignement, c) la formation des enseignants et d) l’évaluation des étudiants (identique à l’amélioration à apporter à l’indicateur 4.7.1 ci dessus et à l’indicateur proposé en remplacement de l’indicateur 13.3.1, figurant à la section A de l’annexe II).
  • 12.a
    Aider les pays en développement à se doter des moyens scientifiques et technologiques qui leur permettent de s’orienter vers des modes de consommation et de production plus durables.
  • 12.a.1
    Puissance installée du parc d’énergie renouvelable dans les pays en développement (en watts par habitant)(identique à l’indicateur proposé en remplacement de l’indicateur 7.b.1 ci-dessus).
  • 12.b
    Mettre au point et utiliser des outils de contrôle de l’impact sur le développement durable d’un tourisme durable créateur d’emplois et valorisant la culture et les produits locaux.
  • 12.b.1
    Application des outils comptables usuels au suivi des aspects économiques et écologiques du tourisme durable.
  • 12.c
    Rationaliser les subventions aux combustibles fossiles qui sont source de gaspillage, grâce à l’élimination des distorsions du marché, eu égard au contexte national, y compris au moyen de la restructuration de la fiscalité et de la suppression progressive des subventions préjudiciables qui sont en place, en mettant en évidence leur impact sur l’environnement, en tenant pleinement compte des besoins et de la situation propres aux pays en développement et en réduisant au minimum les éventuels effets négatifs sur le développement de ces pays tout en protégeant les pauvres et les populations concernées.
  • 12.c.1
    Montant des subventions aux combustibles fossiles par unité de PIB (production et consommation).
  • 13. Prendre d’urgence des mesures pour lutter contre les changements climatiques et leurs répercussions

  • 13.1
    Renforcer, dans tous les pays, la résilience et les capacités d’adaptation face aux aléas climatiques et aux catastrophes naturelles liées au climat.
  • 13.1.1
    Nombre de personnes décédées, disparues ou directement touchées lors de catastrophes, pour 100 000 personnes.
  • 13.1.2
    Nombre de pays ayant adopté et mis en place des stratégies nationales de réduction des risques, conformément au Cadre de Sendai pour la réduction des risques de catastrophe (2015‑2030).
  • 13.1.3
    Proportion d’administrations locales ayant adopté et mis en place des stratégies locales de réduction des risques de catastrophe, conformément aux stratégies suivies à l’échelle nationale.
  • 13.2
    Incorporer des mesures relatives aux changements climatiques dans les politiques, les stratégies et la planification nationales.
  • 13.2.1
    Nombre de pays ayant prévu des contributions déterminées au niveau national, des stratégies à long terme, des plans nationaux d’adaptation ou des stratégies, tel qu’il ressort des communications relatives à l’adaptation et des communications nationales (repris à l’indicateur proposé en remplacement de l’indicateur 13.b.1, avec une modification mineure).
  • 13.2.2
    Total des émissions annuelles de gaz à effet de serre.
  • 13.3
    Améliorer l’éducation, la sensibilisation et les capacités individuelles et institutionnelles en ce qui concerne l’adaptation aux changements climatiques, l’atténuation de leurs effets et la réduction de leur impact et les systèmes d’alerte rapide.
  • 13.3.1
    Degré d’intégration de i) l’éducation à la citoyenneté mondiale et ii) l’éducation au développement durable dans a) les politiques nationales d’éducation, b) les programmes d’enseignement, c) la formation des enseignants et d) l’évaluation des étudiants (identique à l’amélioration à apporter aux indicateurs 4.7.1 et 12.8.1, figurant à l’annexe III).
  • 13.a
    Mettre en œuvre l’engagement que les pays développés parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques ont pris de mobiliser ensemble auprès de multiples sources 100 milliards de dollars par an d’ici à 2020 pour répondre aux besoins des pays en développement en ce qui concerne les mesures concrètes d’atténuation et la transparence de leur mise en œuvre et rendre le Fonds vert pour le climat pleinement opérationnel en le dotant dans les plus brefs délais des moyens financiers nécessaires.
  • 13.a.1
    Montant (en dollars des États-Unis) des ressources fournies et mobilisées par année relativement à l’objectif collectif actuel de mobilisation, soit 100 milliards de dollars jusqu’en 2025.
  • 13.b
    Promouvoir des mécanismes de renforcement des capacités afin que les pays les moins avancés et les petits États insulaires en développement se dotent de moyens efficaces de planification et de gestion pour faire face aux changements climatiques, l’accent étant mis, notamment, sur les femmes, les jeunes, la population locale et les groupes marginalisés.
  • 13.b.1
    Nombre de pays les moins avancés et de petits États insulaires en développement ayant prévu des contributions déterminées au niveau national, des stratégies à long terme, des plans nationaux d’adaptation ou des stratégies, tel qu’il ressort des communications relatives à l’adaptation et des communications nationales (reprend l’indicateur proposé en remplacement de l’indicateur 13.2.1, avec une modification mineure).
  • 14. Conserver et exploiter de manière durable les océans, les mers et les ressources marines aux fins du développement durable

  • 14.1
    D’ici à 2025, prévenir et réduire nettement la pollution marine de tous types, en particulier celle résultant des activités terrestres, y compris les déchets en mer et la pollution par les nutriments.
  • 14.1.1
    a) Indicateur du potentiel d’eutrophisation côtière (ICEP) et b) densité des débris de plastiques.
  • 14.2
    D’ici à 2020, gérer et protéger durablement les écosystèmes marins et côtiers, notamment en renforçant leur résilience, afin d’éviter les graves conséquences de leur dégradation et prendre des mesures en faveur de leur restauration pour rétablir la santé et la productivité des océans.
  • 14.2.1
    Nombre de pays appliquant des approches écosystémiques à la gestion des zones marines.
  • 14.3
    Réduire au maximum l’acidification des océans et lutter contre ses effets, notamment en renforçant la coopération scientifique à tous les niveaux.
  • 14.3.1
    Acidité moyenne des mers (pH) mesurée à plusieurs points de prélèvement représentatifs.
  • 14.4
    D’ici à 2020, réglementer efficacement la pêche, mettre un terme à la surpêche, à la pêche illicite, non déclarée et non réglementée et aux pratiques de pêche destructrices et exécuter des plans de gestion fondés sur des données scientifiques, l’objectif étant de rétablir les stocks de poissons le plus rapidement possible, au moins à des niveaux permettant d’obtenir un rendement constant maximal compte tenu des caractéristiques biologiques.
  • 14.4.1
    Proportion de stocks de poissons dont le niveau est biologiquement viable.
  • 14.5
    D’ici à 2020, préserver au moins 10 pour cent des zones marines et côtières, conformément au droit national et international et compte tenu des meilleures informations scientifiques disponibles.
  • 14.5.1
    Surface des aires marines protégées, en proportion de la surface totale.
  • 14.6
    D’ici à 2020, interdire les subventions à la pêche qui contribuent à la surcapacité et à la surpêche, supprimer celles qui favorisent la pêche illicite, non déclarée et non réglementée et s’abstenir d’en accorder de nouvelles, sachant que l’octroi d’un traitement spécial et différencié efficace et approprié aux pays en développement et aux pays les moins avancés doit faire partie intégrante des négociations sur les subventions à la pêche menées dans le cadre de l’Organisation mondiale du commerce.
  • 14.6.1
    État d’avancement de la mise en œuvre des instruments internationaux visant à combattre la pêche illicite, non déclarée et non réglementée.
  • 14.7
    D’ici à 2030, faire bénéficier plus largement les petits États insulaires en développement et les pays les moins avancés des retombées économiques de l’exploitation durable des ressources marines, notamment grâce à une gestion durable des pêches, de l’aquaculture et du tourisme.
  • 14.7.1
    Proportion du PIB correspondant aux activités de pêche viables dans les petits États insulaires en développement, les pays les moins avancés et tous les pays.
  • 14.a
    Approfondir les connaissances scientifiques, renforcer les moyens de recherche et transférer les techniques marines, conformément aux Critères et principes directeurs de la Commission océanographique intergouvernementale concernant le transfert de techniques marines, l’objectif étant d’améliorer la santé des océans et de renforcer la contribution de la biodiversité marine au développement des pays en développement, en particulier des petits États insulaires en développement et des pays les moins avancés.
  • 14.a.1
    Proportion du budget total de la recherche allouée à la recherche sur les techniques marines.
  • 14.b
    Garantir aux petits pêcheurs l’accès aux ressources marines et aux marchés.
  • 14.b.1
    État d’avancement de la mise en œuvre d’un cadre juridique, réglementaire, politique ou institutionnel reconnaissant et protégeant les droits d’accès des petits pêcheurs.
  • 14.c
    Améliorer la conservation et l’utilisation durable des océans et de leurs ressources en application des dispositions du droit international, énoncées dans la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer, qui fournit le cadre juridique requis pour la conservation et l’utilisation durable des océans et de leurs ressources, comme il est rappelé au paragraphe 158 de « L’avenir que nous voulons ».
  • 14.c.1
    Nombre de pays progressant dans la ratification, l’acceptation et la mise en œuvre, au moyen de cadres juridiques, opérationnels et institutionnels, des instruments relatifs aux océans visant à donner effet aux dispositions du droit international énoncées dans la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer qui concernent la conservation et de l’utilisation durable des océans et de leurs ressources.
  • 15. Préserver et restaurer les écosystèmes terrestres, en veillant à les exploiter de façon durable, gérer durablement les forêts, lutter contre la désertification, enrayer et inverser le processus de dégradation des terres et mettre fin à l’appauvrissement de la biodiversité

  • 15.1
    D’ici à 2020, garantir la préservation, la restauration et l’exploitation durable des écosystèmes terrestres et des écosystèmes d’eau douce et des services connexes, en particulier des forêts, des zones humides, des montagnes et des zones arides, conformément aux obligations découlant des accords internationaux.
  • 15.1.1
    Surface des zones forestières, en proportion de la surface terrestre.
  • 15.1.2
    Proportion des sites importants pour la biodiversité terrestre et la biodiversité des eaux douces qui se trouvent dans des aires protégées (par type d’écosystème).
  • 15.2
    D’ici à 2020, promouvoir la gestion durable de tous les types de forêt, mettre un terme à la déforestation, restaurer les forêts dégradées et accroître nettement le boisement et le reboisement au niveau mondial.
  • 15.2.1
    Progrès vers la gestion durable des forêts.
  • 15.3
    D’ici à 2030, lutter contre la désertification, restaurer les terres et sols dégradés, notamment les terres touchées par la désertification, la sécheresse et les inondations, et s’efforcer de parvenir à un monde sans dégradation des terres.
  • 15.3.1
    Surface des terres dégradées, en proportion de la surface terrestre.
  • 15.4
    D’ici à 2030, assurer la préservation des écosystèmes montagneux, notamment de leur biodiversité, afin de mieux tirer parti de leurs bienfaits essentiels pour le développement durable.
  • 15.4.1
    Sites importants pour la biodiversité des montagnes qui se trouvent dans des aires protégées.
  • 15.4.2
    Indice de couvert végétal montagneux.
  • 15.5
    Prendre d’urgence des mesures énergiques pour réduire la dégradation du milieu naturel, mettre un terme à l’appauvrissement de la biodiversité et, d’ici à 2020, protéger les espèces menacées et prévenir leur extinction.
  • 15.5.1
    Indice de la Liste rouge.
  • 15.6
    Favoriser le partage juste et équitable des bénéfices découlant de l’utilisation des ressources génétiques et promouvoir un accès approprié à celles-ci, ainsi que cela a été décidé à l’échelle internationale.
  • 15.6.1
    Nombre de pays ayant adopté des cadres législatifs, administratifs et opérationnels destinés à assurer un partage juste et équitable des bénéfices.
  • 15.7
    Prendre d’urgence des mesures pour mettre un terme au braconnage et au trafic d’espèces végétales et animales protégées et s’attaquer au problème sous l’angle de l’offre et de la demande.
  • 15.7.1
    Proportion du braconnage et du trafic illicite dans le commerce des espèces de faune et de flore sauvages.
  • 15.8
    D’ici à 2020, prendre des mesures pour empêcher l’introduction d’espèces exotiques envahissantes, atténuer sensiblement les effets que ces espèces ont sur les écosystèmes terrestres et aquatiques et contrôler ou éradiquer les espèces prioritaires.
  • 15.8.1
    Proportion de pays ayant adopté une législation nationale pertinente et allouant des ressources suffisantes à la prévention ou au contrôle des espèces exotiques envahissantes.
  • 15.9
    D’ici à 2020, intégrer la protection des écosystèmes et de la biodiversité dans la planification nationale, dans les mécanismes de développement, dans les stratégies de réduction de la pauvreté et dans la comptabilité.
  • 15.9.1
    a) Nombre de pays qui ont établi des objectifs nationaux conformément ou de manière semblable à l’objectif 2 d’Aichi pour la biodiversité du Plan stratégique pour la diversité biologique 2011-2020 dans leurs stratégies et plans d’action nationaux pour la biodiversité et progrès accomplis dans la réalisation de ces objectifs, et b) intégration de la biodiversité aux systèmes de comptabilité et d’information financière, définie comme la mise en œuvre du Système de comptabilité environnementale et économique.
  • 15.a
    Mobiliser des ressources financières de toutes provenances et les augmenter nettement pour préserver la biodiversité et les écosystèmes et les exploiter durablement.
  • 15.a.1
    a) aide publique au développement consacrée à la préservation et à l’exploitation durable de la biodiversité et b) produits générés et fonds mobilisés par les instruments économiques en rapport avec la biodiversité.
  • 15.b
    Mobiliser d’importantes ressources de toutes provenances et à tous les niveaux pour financer la gestion durable des forêts et inciter les pays en développement à privilégier ce type de gestion, notamment aux fins de la préservation des forêts et du reboisement.
  • 15.b.1
    a) aide publique au développement consacrée à la préservation et à l’exploitation durable de la biodiversité et b) produits générés et fonds mobilisés par les instruments économiques en rapport avec la biodiversité.
  • 15.c
    Apporter, à l’échelon mondial, un soutien accru à l’action menée pour lutter contre le braconnage et le trafic d’espèces protégées, notamment en donnant aux populations locales d’autres moyens d’assurer durablement leur subsistance.
  • 15.c.1
    Proportion du braconnage et du trafic illicite dans le commerce des espèces de faune et de flore sauvages.
  • 16. Promouvoir l’avènement de sociétés pacifiques et inclusives aux fins du développement durable, assurer l’accès de tous à la justice et mettre en place, à tous les niveaux, des institutions efficaces, responsables et ouvertes à tous

  • 16.1
    Réduire nettement, partout dans le monde, toutes les formes de violence et les taux de mortalité qui y sont associés.
  • 16.1.1
    Nombre de victimes d’homicide volontaire pour 100 000 habitants, par sexe et âge.
  • 16.1.2
    Nombre de décès liés à des conflits pour 100 000 habitants, par sexe, âge et cause.
  • 16.1.3
    Proportion de la population victime a) de violences physiques, b) psychologiques ou c) sexuelles au cours des 12 mois précédents.
  • 16.1.4
    Nombre de personnes considérant qu’il n’y a pas de danger à se déplacer seules à pied dans leur zone de résidence, en proportion de la population totale.
  • 16.2
    Mettre un terme à la maltraitance, à l’exploitation et à la traite, et à toutes les formes de violence et de torture dont sont victimes les enfants.
  • 16.2.1
    Proportion des enfants âgés de 1 à 17 ans ayant subi des châtiments corporels ou des agressions psychologiques infligés par une personne s’occupant d’eux au cours du mois précédent.
  • 16.2.2
    Nombre de victimes de la traite d’êtres humains pour 100 000 habitants, par sexe, âge et forme d’exploitation.
  • 16.2.3
    Proportion de jeunes femmes et hommes de 18 à 29 ans ayant été victimes de violences sexuelles avant l’âge de 18 ans.
  • 16.3
    Promouvoir l’état de droit dans l’ordre interne et international et garantir à tous un égal accès à la justice.
  • 16.3.1
    Proportion des personnes victimes de violences au cours des 12 mois précédents ayant signalé les faits aux autorités compétentes ou recouru à d’autres mécanismes de règlement des différends officiellement reconnus.
  • 16.3.2
    Proportion de la population carcérale en instance de jugement.
  • 16.3.3
    Proportion de la population ayant connu un différend au cours des deux dernières années, avec saisine d’un mécanisme formel ou informel de règlement des différends, par type de mécanisme.
  • 16.4
    D’ici à 2030, réduire nettement les flux financiers illicites et le trafic d’armes, renforcer les activités de récupération et de restitution des biens volés et lutter contre toutes les formes de criminalité organisée.
  • 16.4.1
    Valeur totale des flux financiers illicites entrants et sortants (en dollars des États‑Unis courants).
  • 16.4.2
    Proportion des armes saisies, trouvées ou rendues volontairement dont la provenance ou l’utilisation illicite a été retracée ou établie par des autorités compétentes, conformément aux instruments internationaux.
  • 16.5
    Réduire nettement la corruption et la pratique des pots-de-vin sous toutes leurs formes.
  • 16.5.1
    Proportion de personnes ayant eu, au moins une fois, affaire à un agent public auquel elles ont versé un pot-de-vin ou qui leur a demandé un pot-de-vin au cours des 12 mois précédents.
  • 16.5.2
    Proportion d’entreprises ayant eu au moins une fois affaire à un agent public auquel elles ont versé un pot‑de‑vin ou qui leur a demandé un pot‑de‑vin au cours des 12 mois précédents.
  • 16.6
    Mettre en place des institutions efficaces, responsables et transparentes à tous les niveaux.
  • 16.6.1
    Dépenses publiques primaires en proportion du budget initial approuvé, par secteur (ou par code budgétaire ou autre critère similaire).
  • 16.6.2
    Proportion de la population dont la dernière expérience avec les services publics a été satisfaisante.
  • 16.7
    Faire en sorte que le dynamisme, l’ouverture, la participation et la représentation à tous les niveaux caractérisent la prise de décisions.
  • 16.7.1
    Répartition des postes dans les institutions nationales et locales, y compris : a) les organes législatifs ; b) la fonction publique ; c) les organes judiciaires, par rapport à la répartition nationale, par sexe, âge, situation au regard du handicap et groupe de population.
  • 16.7.2
    Proportion de la population qui estime que la prise de décisions est ouverte et réactive, par sexe, âge, situation au regard du handicap et groupe de la population.
  • 16.8
    Élargir et renforcer la participation des pays en développement aux institutions chargées de la gouvernance au niveau mondial.
  • 16.8.1
    Proportion de pays en développement qui sont membres d’organisations internationales et y disposent du droit de vote.
  • 16.9
    D’ici à 2030, garantir à tous une identité juridique, notamment grâce à l’enregistrement des naissances.
  • 16.9.1
    Proportion d’enfants de moins de 5 ans ayant été enregistrés par une autorité d’état civil, par âge.
  • 16.10
    Garantir l’accès public à l’information et protéger les libertés fondamentales, conformément à la législation nationale et aux accords internationaux.
  • 16.10.1
    Nombre de cas avérés de meurtres, d’enlèvements, de disparitions forcées, de détentions arbitraires et d’actes de torture dont ont été victimes des journalistes, des personnes travaillant dans les médias, des syndicalistes et des défenseurs des droits de l’homme au cours des 12 mois précédents.
  • 16.10.2
    Nombre de pays qui adoptent et mettent en œuvre des dispositions constitutionnelles, réglementaires et politiques pour garantir l’accès public à l’information.
  • 16.a
    Appuyer, notamment dans le cadre de la coopération internationale, les institutions nationales chargées de renforcer, à tous les niveaux, les moyens de prévenir la violence et de lutter contre le terrorisme et la criminalité, en particulier dans les pays en développement.
  • 16.a.1
    Existence d’institutions nationales des droits de l’homme indépendantes et conformes aux Principes de Paris.
  • 16.b
    Promouvoir et appliquer des lois et politiques non discriminatoires pour le développement durable.
  • 16.b.1
    Proportion de la population ayant déclaré avoir personnellement fait l’objet de discrimination ou de harcèlement au cours des 12 mois précédents pour des motifs interdits par le droit international des droits de l’homme.
  • 17. Renforcer les moyens de mettre en œuvre le Partenariat mondial pour le développement durable et le revitaliser

  • 17.1
    Améliorer, notamment grâce à l’aide internationale aux pays en développement, la mobilisation de ressources nationales en vue de renforcer les capacités nationales de collecte de l’impôt et d’autres recettes.
  • 17.1.1
    Total des recettes publiques en proportion du PIB, par source.
  • 17.1.2
    Proportion du budget national financé par les impôts nationaux.
  • 17.2
    Faire en sorte que les pays développés honorent tous leurs engagements en matière d’aide publique au développement, notamment celui pris par nombre d’entre eux de consacrer 0,7 pour cent de leur revenu national brut à l’aide aux pays en développement et entre 0,15 pour cent et 0,20 pour cent à l’aide aux pays les moins avancés, les bailleurs de fonds étant encouragés à envisager de se fixer pour objectif de consacrer au moins 0,20 pour cent de leur revenu national brut à l’aide aux pays les moins avancés.
  • 17.2.1
    Aide publique au développement nette, montant total et montant alloué aux pays les moins avancés, en proportion du revenu national brut (RNB) des pays donateurs membres du Comité d’aide au développement de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).
  • 17.3
    Mobiliser des ressources financières supplémentaires de diverses provenances en faveur des pays en développement.
  • 17.3.1
    Investissements étrangers directs, aide publique au développement et coopération Sud-Sud, en proportion du revenu national brut.
  • 17.3.2
    Volume des envois de fonds de travailleurs migrants (en dollars des États‑Unis) en proportion du PIB total.
  • 17.4
    Aider les pays en développement à assurer la viabilité à long terme de leur dette au moyen de politiques concertées visant à favoriser le financement de la dette, son allégement ou sa restructuration, selon le cas, et réduire le surendettement en réglant le problème de la dette extérieure des pays pauvres très endettés.
  • 17.4.1
    Service de la dette en proportion des exportations de biens et services.
  • 17.5
    Adopter et mettre en œuvre des dispositifs visant à encourager l’investissement en faveur des pays les moins avancés.
  • 17.5.1
    Nombre de pays qui adoptent et mettent en œuvre des dispositifs visant à encourager l’investissement en faveur des pays en développement, notamment les pays les moins avancés.
  • 17.6
    Renforcer l’accès à la science, à la technologie et à l’innovation et la coopération Nord-Sud et Sud-Sud et la coopération triangulaire régionale et internationale dans ces domaines et améliorer le partage des savoirs selon des modalités arrêtées d’un commun accord, notamment en coordonnant mieux les mécanismes existants, en particulier au niveau des organismes des Nations Unies, et dans le cadre d’un mécanisme mondial de facilitation des technologies.
  • 17.6.1
    Abonnements à une connexion à Internet à haut débit fixe pour 100 habitants, par vitesse de connexion.
  • 17.7
    Promouvoir la mise au point, le transfert et la diffusion de technologies respectueuses de l’environnement en faveur des pays en développement, à des conditions favorables, y compris privilégiées et préférentielles, arrêtées d’un commun accord.
  • 17.7.1
    Montant total des financements pour les pays en développement aux fins de la promotion de la mise au point, du transfert et de la diffusion de technologies respectueuses de l’environnement.
  • 17.8
    Faire en sorte que la banque de technologies et le mécanisme de renforcement des capacités scientifiques et technologiques et des capacités d’innovation des pays les moins avancés soient pleinement opérationnels d’ici à 2017 et renforcer l’utilisation des technologies clefs, en particulier de l’informatique et des communications.
  • 17.8.1
    Proportion de la population utilisant Internet.
  • 17.9
    Apporter, à l’échelon international, un soutien accru pour assurer le renforcement efficace et ciblé des capacités des pays en développement et appuyer ainsi les plans nationaux visant à atteindre tous les objectifs de développement durable, notamment dans le cadre de la coopération Nord-Sud et Sud-Sud et de la coopération triangulaire.
  • 17.9.1
    Valeur en dollars de l’aide financière et technique promise aux pays en développement (notamment dans le cadre de la coopération Nord-Sud et Sud-Sud et de la coopération triangulaire).
  • 17.10
    Promouvoir un système commercial multilatéral universel, réglementé, ouvert, non discriminatoire et équitable sous l’égide de l’Organisation mondiale du commerce, notamment grâce à la tenue de négociations dans le cadre du Programme de Doha pour le développement.
  • 17.10.1
    Moyenne mondiale pondérée des taux de droits de douane.
  • 17.11
    Accroître nettement les exportations des pays en développement, en particulier en vue de doubler la part des pays les moins avancés dans les exportations mondiales d’ici à 2020.
  • 17.11.1
    Part des pays en développement et des pays les moins avancés dans les exportations mondiales.
  • 17.12
    Permettre l’accès rapide de tous les pays les moins avancés aux marchés en franchise de droits et sans contingent, conformément aux décisions de l’Organisation mondiale du commerce, notamment en veillant à ce que les règles préférentielles applicables aux importations provenant des pays les moins avancés soient transparentes et simples et facilitent l’accès aux marchés.
  • 17.12.1
    Moyenne pondérée des droits de douane appliqués aux pays en développement, aux pays les moins avancés et aux petits États insulaires en développement.
  • 17.13
    Renforcer la stabilité macroéconomique mondiale, notamment en favorisant la coordination et la cohérence des politiques.
  • 17.13.1
    Tableau de bord macroéconomique.
  • 17.14
    Renforcer la cohérence des politiques de développement durable.
  • 17.14.1
    Nombre de pays ayant mis en place des mécanismes pour renforcer la cohérence des politiques de développement durable.
  • 17.15
    Respecter la marge de manœuvre et l’autorité de chaque pays en ce qui concerne l’élaboration et l’application des politiques d’élimination de la pauvreté et de développement durable.
  • 17.15.1
    Ampleur du recours par les prestataires de la coopération pour le développement à des cadres de résultats et à des outils de planification propres aux pays.
  • 17.16
    Renforcer le Partenariat mondial pour le développement durable, associé à des partenariats multipartites permettant de mobiliser et de partager des savoirs, des connaissances spécialisées, des technologies et des ressources financières, afin d’aider tous les pays, en particulier les pays en développement, atteindre les objectifs de développement durable.
  • 17.16.1
    Nombre de pays faisant état de progrès dans la mise en place de cadres multipartites de suivi de l’efficacité du développement favorisant la réalisation des objectifs de développement durable.
  • 17.17
    Encourager et promouvoir les partenariats publics, les partenariats public-privé et les partenariats avec la société civile, en faisant fond sur l’expérience acquise et les stratégies de financement appliquées en la matière.
  • 17.17.1
    Montant (en dollars des États Unis) des ressources allouées aux partenariats public-privé pour l’infrastructure.
  • 17.18
    D’ici à 2020, apporter un soutien accru au renforcement des capacités des pays en développement, notamment des pays les moins avancés et des petits États insulaires en développement, l’objectif étant de disposer d’un beaucoup plus grand nombre de données de qualité, actualisées et exactes, ventilées par niveau de revenu, sexe, âge, race, appartenance ethnique, statut migratoire, handicap et emplacement géographique, et selon d’autres caractéristiques propres à chaque pays.
  • 17.18.1
    Indicateur de capacité statistique pour le suivi des objectifs de développement durable.
  • 17.18.2
    Nombre de pays dotés d’une législation nationale relative à la statistique conforme aux Principes fondamentaux de la statistique officielle.
  • 17.18.3
    Nombre de pays dotés d’un plan statistique national intégralement financé et en cours de mise en œuvre, par source de financement.
  • 17.19
    D’ici à 2030, tirer parti des initiatives existantes pour établir des indicateurs de progrès en matière de développement durable qui viendraient compléter le produit intérieur brut, et appuyer le renforcement des capacités statistiques des pays en développement.
  • 17.19.1
    Valeur (en dollars) de l’ensemble des ressources allouées au renforcement des capacités statistiques des pays en développement.
  • 17.19.2
    Proportion de pays qui a) ont procédé à au moins un recensement de la population et du logement au cours des 10 dernières années, et b) ont atteint un taux d’enregistrement des naissances de 100 pour cent et un taux d’enregistrement des décès de 80 pour cent.